L’Urbanisme est une matière technique en perpétuelle mutation. Cette branche du droit organise l’aménagement des espaces et l’occupation des sols, en lien avec d’autres domaines juridiques, comme le droit de l’environnement.
Notre cabinet JR Avocat en droit de l’Urbanisme vous accompagne notamment à Carcassonne dans la défense de vos projets, dans les contentieux que vous souhaitez mener, que vous soyez un particulier, un professionnel de l’immobilier et/ou de la construction (promoteur, aménageur, architecte…), ou une administration publique.
Très classiquement, le délai de recours est de deux mois, mais le point de départ varie en fonction des situations.
S’agissant des pétitionnaires, ce délai court à compter de la réception de la lettre recommandée avec accusée de réception (ou du courrier électronique, si ce moyen de communication a été accepté) valant notification de la décision défavorable ou de la décision favorable assortie de prescriptions.
Pour les tiers, ce délai court à compter de l’affichage du permis sur le terrain pendant une période de deux mois continue. Le panneau d’affichage doit comporter les mentions obligatoires, dont celles relatives aux délais et voies de recours. A défaut, ces délais ne seraient pas opposables. De la même manière, toute erreur substantielle d’affichage sur l’importance et la consistance du projet empêche le déclenchement du délai de recours.
Tous les tiers sont recevables à agir devant les juridictions administratives, à la condition toutefois de justifier d’un intérêt à agir.
Cet intérêt est apprécié notamment au regard de la qualité des requérants (propriétaires, locataires…) directement affectés par le projet auquel ils s’opposent (art. L. 600-1-2 Code de l’urbanisme).
L’intérêt à agir des associations est quant à lui apprécié au regard de leur objet social. Il est à noter que la recevabilité de l’association requérante n’est envisageable que dans la mesure où celle-ci a fait l’objet d’une déclaration en préfecture au moins un an avant l’affichage en mairie de la demande du pétitionnaire (art. L. 600-1-1 Code de l’urbanisme).
Les tiers ont donc tout intérêt d’assortir leur recours en annulation d’une requête en référé suspension, afin d’obtenir l’interdiction de la mise en œuvre des travaux jusqu’à ce que le recours en annulation soit jugé. Cela d’autant plus qu’en droit de l’urbanisme, les requérants bénéficient d’un régime favorable, la condition d’urgence du référé étant présumée (art. L. 600-3 Code de l’urbanisme).
Si un tiers obtient la suspension de l’exécution du permis de construire, le pétitionnaire se voit offrir trois possibilités d’action. Il peut attendre le jugement au fond, se pourvoir en cassation pour contester l’ordonnance de référé devant le Conseil d’Etat, ou encore régulariser le permis suspendu en sollicitant puis en obtenant un permis modificatif, avant de saisir le juge des référés au titre de l’article L. 521-4 du Code de justice administrative afin qu’il mette un terme à la suspension. Le Cabinet JR Avocat est à votre écoute pour échanger sur ces démarches et se tient prêt à vous accompagner dans leur mise en œuvre. Bien que notre champ d’action s’étende à toute la France, nous intervenons essentiellement à Toulouse et Bordeaux, ainsi que dans leurs régions avoisinantes. Contactez votre avocat expert en urbanisme à Carcassonne dès aujourd’hui pour une consultation personnalisée.Les tiers peuvent contester la déclaration préalable dans un délai de 2 mois commençant à courir à compter de son affichage sur le terrain.
Pour cela, ils doivent justifier d’un intérêt direct et démontrer que le projet autorisé a des conséquences directes sur les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’ils occupent ou détiennent.
Si le demandeur reçoit une décision défavorable de l’autorité compétente, il a également le droit de la contester.
Pour vous guider et vous assister dans ces procédures, votre avocat en urbanisme en Occitanie est à votre service.
Le plan local d’urbanisme (PLU) est le document de référence de la réglementation urbaine locale. A l’échelle communale ou intercommunale (dans ce dernier cas on parle de plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)), il permet la mise en œuvre d’un projet global d’aménagement et définit avec précision le droit des sols applicable pour chaque parcelle.
Le PLU vise à aménager l’espace en tenant compte des principes du développement durable. Pour cela, il prévoit des capacités de construction et de réhabilitation en cohérence avec les différents besoins relatifs notamment à l’habitation, aux équipements publics et aux différents activités (économiques, sportives, culturelles, touristiques).
Le PLU est composé de différents éléments :
Ce rapport, s’appuyant sur des prévisions économiques et démographiques et une analyse du territoire, justifie les orientations prises pour l’établissement du projet d’aménagement et de développement durable (PADD), des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) et du règlement.
Pièce centrale du PLU, le PADD a pour objet de définir les orientations générales du territoire, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement (article L. 151-5 Code de l’urbanisme).
Ce document précise les orientations spécifiques pour un secteur donné du territoire, ou celles permettant une approche plus globale sur un enjeu particulier.
En cohérence avec le PADD, le règlement détermine les différentes règles urbanistiques (aspect extérieur, hauteur, dimension, nature des constructions etc.) devant être respectées selon les zones identifiées, à savoir :
A ces éléments s’ajoutent des annexes ainsi que des documents graphiques.
Votre conseil juridique en urbanisme dans l’Aude vous attend dans le cadre d’un rendez-vous téléphonique, en visioconférence ou physique.
Si un PLU implique des restrictions, comme l’interdiction de construire ou la diminution de la valeur d’un terrain, il est possible de le contester. Par exemple, si votre terrain se voit classé en zone inconstructible (agricole « A » ou naturelle « N »), ou si un emplacement réservé limite vos droits de construction, vous pouvez envisager un recours.
Pour contester un PLU, et plus particulièrement la délibération du conseil municipal (ou communautaire) qui l’approuve, il faut agir devant les juridictions administratives dans les deux mois suivant son affichage.
Passé ce délai, il reste toujours possible de contester le PLU, que ce soit par la voie de l’exception d’illégalité de ce document, soulevée dans le cadre d’un recours à l’encontre d’une autorisation d’urbanisme, ou par celle d’un recours contre la décision de refus de la commune d’abroger le PLU.
Le requérant doit prouver qu’il a un intérêt à agir. Pour un particulier, cet intérêt est déterminé au regard de sa qualité d’habitant de la commune concernée ou voisine. Pour une association, l’intérêt à agir est apprécié au regard de son objet social urbanistique ou environnemental, et de la précision et de la limitation de son champ d’action géographique.
Si vous souhaitez plus d’informations ou être accompagné dans ces démarches, Maître Julien REYNAUD, votre avocat en droit de l’urbanisme à Carcassonne et dans l’Aude (11), est à votre écoute.
Le cabinet JR Avocat vous propose un premier échange gratuit et sans engagement pour évoquer vos besoins
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